Analyse de l’avis de la MRAe.
Concernant la pollution radiologique,
si la synthèse des études proposée dans le rapport de présentation conclut à l’absence d’enjeu radiologique en dehors des rayons de 100 mètres autour des postes de tir liés aux activités passées du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) sur le secteur de projet , l’ASNR (Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection), considère malgré tout que les moyens déployés pour cette caractérisation restent imprécis.
Concernant la protection des chiroptères,
les nouvelles mesures validées par le CNPN (Conseil National de Protection de la Nature) rendent plus vraisemblable la conservation des populations de chiroptères.
La mise en œuvre d’une convention d’obligation réelle environnementale (ORE), avec le conservatoire des espaces naturels d’Île-de-France, pour les cavages et les boisements favorables aux chiroptères est plutôt pertinente. Cette ORE devrait cependant être étendue aux espaces de compensation pour l’avifaune et le zones humides.
Il faudra également mesurer l’impact de l’augmentation substantielle de la superficie des cavages préservés (8 150 m2) sur le tonnage du gypse extrait.
Concernant les émissions de GES,
une mesure essentielle de réduction consiste à remplacer le carburant traditionnel par un carburant d’origine végétale, pour l’ensemble des engins d’extraction du gypse, de découverte, de remblaiement.
La MRAe souligne malgré tout le manque de précision de la méthodologie.
Les dates de la prochaine enquête publique, pour notre analyse complète du nouveau projet, ne sont pas encore connues.